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« Dès l’âge de 14 ans, Simone Ehivet se distingue comme une adolescente hors norme. Déjà militante scolaire, elle pose les jalons d’un parcours politique où la lutte pour la justice et l’émancipation collective allait devenir sa vocation première. »
Naissance et famille
Née le 20 juin 1949 à Moossou, un village lagunaire près de Grand-Bassam.
Fille de Jean Ehivet , gendarme, et de Marie Djaha , commerçante.
Deuxième d’une fratrie de 18 enfants, elle grandit dans un environnement strict et travailleur, marqué par l’éducation catholique et la discipline militaire paternelle.
« Dès l’âge de 14 ans, Simone Ehivet se distingue comme une adolescente hors norme. Déjà militante scolaire, elle pose les jalons d’un parcours politique où la lutte pour la justice et l’émancipation collective allait devenir sa vocation première. »
À 14 ans , alors qu’elle est scolarisée au collège, elle s’engage déjà comme militante syndicaliste scolaire . Elle était notamment active dans l’Association des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (AEECI) qui, à l’époque, servait aussi de cadre d’éveil politique.
Selon plusieurs biographies, c’est durant ses études secondaires au Lycée classique d’Abidjan qu’elle développe sa conscience politique, participant aux mouvements étudiants contre les injustices et l’oppression du régime d’alors, notamment contre la répression des mouvements syndicaux.
Elle poursuit ensuite ses études à l’Université d’Abidjan où elle obtient une licence d’anglais, avant de partir pour Paris-XIII puis Dakar pour un doctorat en littérature orale africaine. Ses recherches portaient sur la parole et la tradition orale comme moyen de structuration sociale et politique en Afrique.
Ses années universitaires sont marquées par :
La lecture des classiques marxistes et panafricanistes (Nkrumah, Fanon, Cabral).
La participation aux réunions et cercles d’étudiants africains, souvent orientés vers la lutte contre l’impérialisme et pour l’émancipation des peuples africains.
Après son doctorat, elle devient professeure de littérature anglaise à l’Université d’Abidjan. Là encore, elle s’illustre par son esprit critique et son refus des injustices sociales et politiques.
Années 1970-1980 :
Cofondatrice du Syndicat national de la recherche et de l’enseignement supérieur (SYNARES) en 1982.
Participe à la création en 1982 du Front Populaire Ivoirien (FPI) avec Laurent Gbagbo et d’autres intellectuels, un parti alors clandestin qui deviendra légal en 1990.
Dès sa jeunesse, Simone Ehivet est connue pour :
Son caractère intrépide et son aisance oratoire.
Son analyse politique profonde, même à un jeune âge, ce qui lui vaut l’estime et la peur des autorités successives.